2019 : VENDREDI 28 JUIN SOIR, SAMEDI 29 JUIN 2019, DIMANCHE 30 JUIN.
Rassemblement des anciens du 110 et de la garnison de
Donaueschingen
à l' occasion de
fête de la ville, la Donauquellenfest.
- vendredi soir 28 juin, arrivée, retrouvailles au Bräustüble pour une Fürstenberg ou un repas.
- samedi 29 juin matin, visite du nouveau champ de tir du 292 pour les volontaires ou....
- promenade en ville dans la Donauquellenfest.
- repas de midi au quartier Foch dans l' ancien cercle Saint Maurice (15 euros).
- 14 heures visite des quartiers Foch et Fürstenberg (Turgis).
- 15 heures, promenade en ville dans la Donauquellenfest.
-
19 heures : apéritif offert par le cercle franco-allemand, repas des anciens avec le CFA (25 euros).
- dimanche 30 juin, journée libre pour visite de Donaueschingen et ses environs.
Repas de midi offert par la ville de Donaueschingen sur
la Max Rieple Platz, à côté du café Reiter
Dernier week end de juin 2017 puis tous les deux ans, Donaueschingen organise la "Donauquellfest".
Après le succés de l' inauguration de la source du Danube en juin dernier, la ville de Donaueschingen, la brasserie Fürstenberg et l' association carnavalesque Frohsinn organiseront la
Donauquellfest (ex. Stadtfest, fête de la ville) dans le Residenzviertel, autour de la source du Danube, du chateau du Prince de Fürstenberg, du parc, de l' église, du café Reiter et de la
brasserie Fürstenberg.
Cette fête aura lieu tous les deux ans, les années sans Coupe du Monde et sans championnat d' Europe de football.
A cette occasion, tous les anciens du 110, de la garnison ou des FFA, sont cordialement invités à festoyer autour de la source du Danube, dans la Forêt-Noire.
Une visite de nos anciens quartiers Foch, Turgis et Lyautey sera organisée et ceux qui le souhaitent pourront partager un repas lors d' une soirée entre anciens.
Das Donauquellfest erfährt eine Neuauflage: Nachdem das große Festwochenende dieses Jahr viele Besucher angelockt hat, soll das Fest nun etabliert werden. In den ungeraden Jahren
will die Stadt die Veranstaltung gemeinsam mit der Brauerei und dem Frohsinn organisieren, in den gerade Jahren wird es voraussichtlich eine kleinere Variante geben. Archivbild: Jürgen Müller
Bertra
PARIS (NOVOpress) – Novopress publie en exclusivité le témoignage d’un militaire français suite à l’annonce de la dissolution du 110ème Régiment d’Infanterie, basé en Allemagne.
Le régiment de Port au Prince va être dissout… L’annonce peu retentissante dans les médias jeudi dernier de la dissolution du 110ème régiment d’infanterie, c’est-à-dire 1000 hommes et leur
famille, démontre, s’il en était encore besoin, que les médias sont inféodés au pouvoir en place ou devrais-je dire au « régime » ou encore, mot cher à Jean d’Ormesson, à l’inaptocratie
actuelle.
Cette dissolution nous prouve également que c’est bel et bien la vision électoraliste de nos dirigeants qui commande une fois de plus dans toute restructuration, délocalisation ou dissolution,
car en Allemagne on ne craint pas le vote sanction ! En effet, dissoudre un régiment – vu le peu qu’il nous en reste – est déjà en soit plus qu’hallucinant ; mais quand celui-ci est un régiment
d’infanterie, ça relève du délire, quand on sait que le taux d’activité de l’infanterie à 20 régiments était de 120% l’année dernière, on a du mal à s’imaginer avec 1 et même 2 régiments en moins
à l’horizon 2016.
Le coût ? Sans revenir sur les 20 ou 25 millions donnés pour libérer les otages (combien de régiments pourraient vivre avec cette somme… ?) le ministre trouve 30 millions à donner aux bases de
défense, merci M. le ministre, il en faudrait trois fois plus pour que tout rentre dans l’ordre…
L’infanterie est également l’arme qui a payé le plus lourd tribut au combat ces dernières années. Elle est et fut de tous les combats, Liban, Afghanistan, Kosovo et les théâtres d’opérations en
Afrique. Les fameux théâtres qui devaient fermer ou diminuer les effectifs tel la Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Tchad ou encore la Centrafrique. Hélas, les derniers évènements ont montré que
notre présence était nécessaire en Centrafrique. D’ailleurs, un « Guépard » d’un millier d’hommes, c’est à dire des unités en alerte, va partir renforcer les troupes sur place.
En toute logique, l’armée de terre et l’infanterie en particulier, déjà en surchauffe, ne pourront absorber les missions de demain. Entre les missions ponctuelles, les opérations intérieures
(OPINT) type Vigipirate et les centres où les unités doivent obligatoirement passer pour être évaluées sur un cycle de 48 mois, il n’y a plus de possibilités de s’entraîner ! Je ne parle même pas
des opérations extérieures (OPEX) ! Celles-ci se préparent entre 4 et 6 mois avant la projection que ce soit en Afrique ou ailleurs dans le monde. Les OPEX sont prévues à l’avance sur deux ans
sauf cas d’urgence comme le Mali. D’ailleurs, pour le Mali, la programmation des départs des unités est prévue jusqu’en 2015. C’est dire si les blabla du chef de l’État qui vient de dire que la
France y resterait après avril 2014 suite à l’assassinat des deux journalistes de RFI (qui soit dit en passant, tels les Ghesquière et Taponier de base, n’en ont fait qu’à leur tête) sont pleins
de sens…
De même les militaires français partent également sur le territoire national au bout du monde, j’entends par là la Polynésie, Antilles et Guyane qui sont bien sûr les départements les plus
criminogènes (Guadeloupe pour les meurtres, Guyane pour la drogue et les clandestins…). C’est pratique un militaire, on le met là où l’on veut et il la ferme. Mais je m’égare. Revenons à nos
moutons et à l’ignorance des officiers généraux les plus hauts placés quant aux réels besoins de nos armées. Je dirais même plus, la non-assimilation et la non-compréhension du ras-le-bol qui
agite la troupe.
Chaque année est établi un rapport sur le moral au sein des armées qui va, bien évidemment de mal en pis, et qu’en est-il des conséquences ? Pas d’augmentation, pas de nouveaux matériels (ou
alors de qualité moyenne voire médiocre) mais des restructurations… L’armée de terre de demain sera plus qu’à l’aise dans le Stade de France ! Fini les 80.000 hommes, c’est déjà de l’histoire
ancienne !
Sans revenir sur le fait qu’il ne faut pas dissoudre de régiments d’infanterie, il y avait peut-être d’autres choix que le 110ème. Qu’en est-il du Régiment de Marche du Tchad, arrivé sans le
vouloir en Alsace, peu apprécié des locaux, ayant entrainé une surpopulation de militaires sur la garnison de Colmar et donc l’interdiction des boîtes de nuit aux militaires ? Cette mutation est
prise comme une punition par les officiers et les sous-officiers rentrant de séjour en Outre-mer. Mais on ne touche pas au régiment du serment de Koufra… Que dire du 152ème RI ou du 35ème RI où
l’état d’esprit est morose et où les sous-officiers supportent de moins en moins l’ambiance de travail. Des communes situées à gauche peut-être…
Et puis pour maintenir la Brigade franco-allemande, intégrer le 1er RI en son sein ? « Un régiment aux capacités supérieures ». Supérieures ? Aujourd’hui le rythme des opérations fait qu’il y a
un vrai nivellement du niveau des unités combattantes et s’il y avait un moyen de comparer, ce serait sur les investissements consentis et les évaluations annuelles et là le 110 tire son épingle
du jeu. Dans son allocution le CEMAT a indiqué que le régiment était excellent ! Effectivement, rien que dans les derniers mois, le 110ème RI a rarement démérité que ce soit en tir (record
national des tireurs d’élite au Centre d’entrainement de l’infanterie au tir opérationnel), à l’intégration en école d’officiers (4 intégrations sur 67 admis), pluie de records au GAM (groupement
d’aguerrissement en montagne) et même champion de la ligue est en rugby. Chaque compagnie est partie en un peu plus d’un an, que ce soit au Tchad, en RCA en Polynésie ou à Djibouti. Que faut-il
de plus ? Les infrastructures ? Les bâtiments ont été ou sont en cours de rénovation, les bâtiments capables d’accueillir le FELIN y sont depuis plusieurs années, de plus c’est le seul régiment
qui dispose d’une compagnie de maintenance régimentaire, son parc de véhicules est exceptionnellement élevé… Qu’on m’explique… Il n’a pas de VBCI ? Ah, et bien le 1er RI non plus donc cet
argument ne pèse pas lourd.
Le 1er RI ne veut pas de la BFA (Brigade franco-allemande, ndlr), il va y rentrer à reculons. De plus, depuis plus de 20 ans que le 110ème RI pratique la binationalité au quotidien, la pratique
de l’anglais ou de l’allemand par les cadres est régulière et la particularité du travail avec les Allemands situés dans la même caserne y est pour beaucoup. Que vont devenir les manœuvres en
commun avec un régiment situé en Lorraine et un autre en Allemagne ? On le voir déjà avec le 3ème régiment de hussards rentré en France il y a 2 ans qui ne pratique plus d’exercices
binationaux.
La BFA était considérée l’année dernière comme un modèle au niveau de la gestion de son budget par le Commandement des Forces Terrestres, gageons que le 110 y soit pour beaucoup.
Bref, Port-au-Prince est un régiment où les gens se plaisent, sont intégrés dans la vie allemande, et représentent avec leur famille 10% de la population de Donaueschingen. Mais il est évident
que ces familles ne pèsent pas lourds dans le jeu politique. Une fois revenues en France, elles seront noyées dans le troupeau des votants.
Bien vite oubliés les beaux discours des différentes cérémonies commémorant le cinquantenaire du Traité de l’Élysée tout au long de l’année 2013, enfin, avant le mois d’août car comme toujours,
les mots prononcés avant l’été sont bien vite oubliés dès la rentrée…
Bon courage donc à tous ceux qui vont souffrir de ces restructurations, en France comme en Allemagne, qu’ils soient civils ou militaires. L’armée française continue le processus de destruction
entamé depuis déjà plusieurs années. Honte aux gouvernements successifs et aux chefs militaires qui ont préféré leur carrière à leur honneur. Qu’ils arrivent les Saint-Marc et les Bigeard de
demain, mais vite
Une grande fête autour de l' inauguration de la source du Danube et du
Residenzviertel, du samedi 25 juin au lundi 27 juin 2016.
La ville de Donaueschingen fêtera la rénovation du "Residenzviertel et la Donauquelle" du samedi 25 juin au lundi 27 juin 2016.
La Stadtfest et la Gregorifest se dérouleront exceptionnellement cette année dans le Residenzviertel
autour du chateau de la famille Fürstenberg, de l' église, du café Reiter et de la brasserie Fürstenberg.
Fête chaleureuse pour les habitants de Donaueschingen mais aussi pour les touristes, les anciens du 110,
de la garnison de Donaueschingen et les anciens des
FFA.
" Es wird eine Art, Montmartre " précise la responsable de l' organisation.
Atelier peinture, école de musique, cinéma en plein air, école de danse, fanfare locale, maison Fürstenberg,
toute la ville participera à la fête.
Et pas seulement la ville car les villes jumelées seront également de la fête, Kaminoyama (Japon), Vac (sur le Danube, Hongrie)
ainsi que la ville de Saverne que nous connaissons tous.
Le Danube sera au centre des manifestations et de nombreuses surprises vous attendent également !
Venez nombreux, vous ne serez pas déçus.
EIN GROSSES FEST IM ZEICHEN DER QUELLE.
Vorbereitungen sind fast abgeschlossen Vom 25. bis 27. Juni wird groß gefeiert
Die sanierte Donauquelle: Der Abschluss der Arbeiten und die Sanierung des Residenzviertels wird vom 25. Juni bis zum 27. Juni mit einem dreitägigen Fest gefeiert. Archivbild: Roland
Sigwart
| Bild: Roland Sigwart
Donaueschingen – Donauquellenfest, Stadtfest und Gregorifest: Mit dieser Kombination soll vom 25. Juni bis zum 27. Juni das Residenzviertel und die Donauquelle gefeiert werden. Nach dem
Abschluss der Sanierung wurde für die Einweihung des touristischen Aushängeschildes etwas Besonderes gesucht. Nun wird es in Kombination mit dem Stadtfest und dem Gregorifest drei Tage lang
im Residenzviertel gefeiert. Und so wird in diesem Jahr nicht der alte Festhallenplatz als Veranstaltungsort gewählt, sondern das Stadt- und das Gregorifest ziehen ins Residenzviertel um.
„Damit werden die beiden Feste auch sichtbarer für die Touristen“, sagt Annika Engel, Sachgebietsleitung Tourismus und Marketing.
In schönem Ambiente soll es ein Fest der Donaueschinger für die Donaueschinger werden. "Es wird eine Art Montmartre", sagt Lina Mell, Leiterin des Amtes für Kultur, Tourismus und Marketing.
So wird beispielsweise die Kunstschule auf dem Max-Rieple-Platz ein Malatelier aufbauen. Und die Musikschule wird auf den Stufen vor ihrem Gebäude mit verschiedenen Ensemblen auftreten.
"Jeder Platz, der saniert wurde, soll auch in irgendeiner Art gefeiert werden", erklärt Mell. So gibt es beispielsweise auch eine Kooperation mit dem Guckloch-Kino, das die Brigachstufen zum
Kino verwandeln wird. Da das komplette Residenzviertel feiert, sind auch die dabei, die dort ihre Gaststätte, ihre Unternehmen und ihre Einrichtungen haben. Vom Kinder- und Jugendmuseum und
dem Bräustüble über die Tanzschule Seidel mit dem Twist, bis zum Café Reiter und Da Giovanni im Quellhöfle werden viele Teilnehmer das Fest bereichern. Auch die katholische Kirchengemeinde
und das Fürstenhaus beteiligen sich an der Veranstaltung.
Mit dabei ist aber nicht nur das Residenzviertel – sondern auch die Partnerstädte. Und zwar nicht nur das an der Donau liegende Vac, sondern auch Saverne und Kaminoyama. Die Donau wird
natürlich eine große Rolle bei dem Fest spielen. So werden nicht nur der Musikverein Aufen und die Donaueschinger Stadtkapelle spielen, auch wird typsiche Musik aus den Donauanrainerstaaten
geboten sein. "Natürlich ist auch die eine oder ander Überraschung geplant", so Mell.
DECEMBRE 2014
Cher ancien du 110° R.I. et de la garnison de Donaueschingen.
Six mois se sont écoulés depuis la cérémonie de dissolution qui s' est déroulée le 24 juin 2014 dans le quartier Foch à Donaueschingen et le temps est venu de faire un premier point
concernant les changements intervenus dans la garnison.
1) Présence des militaires français :
Tous les militaires du 110 ont quitté la garnison cet été, l' organe liquidateur a terminé sa mission le 31 octobre 2014, un an jour pour jour, après l' annonce officielle de dissolution.
Il reste actuellement quelques militaires français dans la garnison et quelques services civils :(jusqu' à l' été prochain)
- Antenne (Metz) - GSBDD/detsout - Douanes - Gendarmerie - Génie - Action sociale - Cercle-mess (passera en janvier sous responsabilité allemande) - Casernement -
- Economats - Bureau de garnison - Education nationale -
2) Garnison :
- Les bâtiments des cités cadres de Donaueschingen et Villingen sont presque tous rendus par le Bureau de Garnison. Une première vague de deux cent trente réfugiés Syriens est annoncée pour
janvier 2015.
- Quartier Foch : Les trois bâtiments des compagnies, côté parcours du combattant, sont actuellement en travaux et seront occupés prochainement par le Jägerbataillon 292.
- Le bâtiment de l' ancienne cuisine Foch, le batiment de Cie à l' entrée Foch, le PC du 110° R.I., aucune prévision pour l' instant.
- Le parking du cimetière sera vraissemblablement prolongé vers le parking du PC/110 !
- Le champ de tir devrait être modernisé, les travaux s' élèveront à 18 millions d' euros.
- Quartier Lyautey : Seul le bâtiment du collège est occupé. Le quartier Lyautey fait partie de la zone de 15 hectares (zone entre la Friedhofstrasse, la Villingerstrasse, le Hindenburgring et au
nord la villa du chef de corps) pour laquelle la mairie cherche des solutions afin de réhabiliter cette zone. Cela prendra beaucoup de temps.
3) Cercle franco-allemand/amicale franco-allemande des anciens de la garnison :
Vous pouvez suivre sur notre site internet toutes les activités à Donaueschingen, l' évolution de notre ancienne garnison, et voir les dernières photos des quartiers ou de la ville.
http://dfg-cfa-donaueschingen.jimdo.com/
Ceux qui le souhaitent pourront venir passer une ou plusieurs journées pendant le carnaval de Donaueschingen, RDV le jeudi 12 février à 11 heures devant la mairie. Le défilé en ville aura
lieu le dimanche 15 février.
Le 23 avril, le cercle franco-allemand fêtera les 50 ans de la création du cercle (détail dans le site).
4) Article du Südkurier, paru le jeudi 20 novembre, soit cinq mois après la dissolution du 110° régiment d' infanterie :
"ADIEU TRISTESSE, BONJOUR AUFBRUCHSTIMMUNG" " ADIEU TRISTESSE, BONJOUR AMBIANCE DE DEPART, DE RENOUVEAU !"
Après le retrait des Français de Donaueschingen, il régnait une ambiance de deuil. Maintenant la population et les services de la ville se préparent à de nouveaux défis.
Le 31 octobre 2013 sera un tournant historique dans l' histoire de la ville de Donaueschingen.
Ce jour là, le gouvernement français a déclaré que le prestigieux 110° régiment d' infanterie, dernier régiment français en Allemagne, quitterai la Forêt-Noire l' été 2014 pour cause
de dissolution.
"Ce fut une tragique décision pour la ville" déclara le Oberbürgermeister Erick Pauly.
A son avis, la France a pris une mauvaise décision. La coopération franco-allemande avait montré à quel point nos deux pays avaient progrèssé ensemble.
" Ce n' est pas uniquement dans les domaines militaires et financiers qu' il faut évaluer cette coopération", dit Pauly.
La brigade franco-allemande nous montre comment des ennemis peuvent devenir des amis, les militaires français seraient les bienvenus à Donaueschingen.
Son prédécesseur, Thorsten Frei, désormais député au Bundestag se souvient de ce jour : "j' étais jeune député à Berlin et en contact permanent avec le ministre de la Défense, Thomas de
Maizières. J' ai été trés surpris de cette décision prise dans la précipitation. Pas seulement cela, c' était trés dégrisant et trés décevant car cette garnison, dans le domaine émotionnel et
culturel, avait toujours une place primordiale dans les relations binationales."
Déjà en 2011, le gouvernement français avait transféré le 3° R.H. de Immendingen à Metz.
Dans les fonctions de maire, Frei a dù, pendant des années, faire face à ce scénario et " je suis convaincu que nous avons essayé tout ce qui était possible.Nous sommes allés à Paris, à
Berlin, nous avons négocié mais finalement la France a décidé la dissolution pour raisons fiscales".
En 2009, les résultats de la rencontre entre Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, au sommet de Munich, avaient laissé espérer à une garantie du maintien du régiment à Donaueschingen. Les deux
chefs d' état avaient décidé, pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, d' affecter une unité allemande en France.
En décembre 2010, le Jägerbataillon 291 rejoint sa garnison à Strasbourg/Illkirch.
Cette avancée historique a été considérée comme une expression de profonde amitié franco-allemande.
"Après cette décision, je ne pouvais imaginer que Paris allait fermer Donaueschingen".
Et pourtant, c' est ce qui est arrivé. Ont été concernés par cette décision, 827 soldats et 150 employés civils de ce régiment qui appartenait à la brigade franco-allemande depuis
1989.
Lors de la soirée du 23 juin à la Donauhalle, on a perçu parmi la population venue en grand nombre, la fin d' une ère militaire faite d' amitié, de camaraderie et de respect.
Il semble que la Bundeswehr restera à Donaueschingen même si la garnison n' offre pas les meilleures possibilités.
Dans la ville où cette ambiance de départ est fortement ressentie, le nouveau Donaueschingen ne ressemblera en rien à l' ancien.
Thorsten Frei pense au passé avec nostalgie " il suffisait de traverser la rue et déjà on avait l' impression d' être en France".
L' amitié franco-allemande à Donaueschingen a toujours été vécue trés chaleureusement.
La ville perd 1800 français, militaires, civils et familles. Cela a des implications nombreuses pour l' économie et la population de la ville.
Les bonnes relations personnelles entre français et allemands devraient cependant perdurer après le départ des français.
Récemment, une amicale franco-allemande des anciens du 110 et de la garnison de Donaueschingen a été créée.
JOYEUSES FÊTES DE NOEL A TOUS LES ANCIENS DU 110 ET DE LA GARNISON DE DONAUESCHINGEN
APRES LE TWEET ECRIT HIER, DIMANCHE 7 DECEMBRE, PAR JEAN-LUC MELENCHON QUI REPONDAIT A
ANGELA MERKEL, IL S' AGIT DE RESTER VIGILANT POUR QUE L' AMITIE FRANCO-ALLEMANDE ET LA COOPERATION ENTRE NOS DEUX PAYS SE POURSUIVE DANS UN CLIMAT DE CONFIANCE ET DE RESPECT
MUTUEL.
"
FRÖHLICHE WEIHNACHTEN "
Écrit par : Xavier | 19.11.2013